Livio Camarany "Gangrel

Livio Camarany. Nom italien. Étreint en 1818 à l'âge de 60 ans, ce qui en faisait un vieillard à l'époque. Un mètre et quatre vingts bons centimètres. Quatre vingts kilogrammes et pas de la graisse. Tour de poitrine à peu près comme celui de Rambo. Habillé comme un clandestin roumain la plupart du temps, à poil quand il compte se battre. On ajoute à ça le visage remodelé par les frénésies fréquentes (Arcade sourcilière plus développée, toutes les dents devenues crocs, les cheveux aussi drus et ébourrifés que des poils de loup, les oreilles pointues du même animal et c'est tout), Livo ne fait pas dans la dentelle et les froufrous. Ca serait une honte pour lui après tout, en tant que Gangrel. Il impressionne, effraie ou laisse indifférent, ca dépend de l'interlocuteur.

Depuis la bataille de 1998 et la sécession des Gangrels de la Camarilla en 1999, Livio vit seul à Bloodville et ses alentours. Bien peu sont les membres de son clan à être restés dans les parages. Vivant dans la campagne, il passe quelques années en torpeur sous la terre. Vers 2006, il se réveille pour tomber sur deux sectes encore agonisantes mais en état de reconstruction. Profitant du relatif manque de surveillance de la ville par la Camarilla, il s'approprie une rue comme territoire, rue qu'on nomme aujourd'hui la "Rue Védamère". Après avoir trouvé un bon refuge, il se met en quête d'occupation, ses alliés apatrides étant retournés à la vie sauvage. Combat, chasse, mercenariat pour les "profiteurs de guerre" si on peut les nommer comme ça. Bref, de l'aventure mais rien de bien palpitant. La ville étant pratiquement libre du joug de tel ou tel vampire, il se promène comme bon lui semble, sans trop attirer l'attention sur lui. Mais depuis quelques mois déjà, il se renferme de plus en plus dans son territoire, inquiet de voir que la Camarilla a bien repris ses droits sur la ville et que le Sabbat se reconstruit aussi. N'ayant rien, il s'acharne à défendre le petit bout de rue qui est le sien contre toute menace, mortelle ou immortelle. Sans alliés, il s'est constitué une meute de chiens errants, sauvages et libres, pour l'aider à se défendre. Deux des chiens sont des goules suffisament puissantes pour tenir tête à un vampire sans pour autant gagner, cela va de soi.

À l'aube des nuits ultimes, Livio ne s'inquiète même plus de son sort, ni de celui des autres. Ayant perdu sa Parole auprès de son clan pour avoir critiqué les choix des Anciens Gangrels et les avoir insultés publiquement, il ne doit rien à personne. Il n'aime pas la Camarilla, a de la sympathie pour le Sabbat dont il apprécie le caractère combattif et sauvage mais leur reproche leur chaos dans l'organisation. Il méprise le Prince, n'a pas beaucoup entendu parler de l'Archevêque, se rit des choix du Prince quant à ses nouveaux subalternes au conseil des Primogènes et se gorge de la violence qui règne à Bloodville.

Bref, le Gangrel solitaire qui n'aime personne des clichés...