Adrian " Ventrue"

Nom : Adrian
Nature : Visionnaire
Attitude : Sérieuse
Concept : Ventrue visionnaire, cherchant un aboutissement au Jyhad
Génération : 7 ème
Clan : Ventrue
Refuge : Une grande chambre à l'Élyséum

ATTRIBUTS

PHYSIQUE
Force : 2
Dextérité : 5
Vigueur : 3

SOCIAL
Charisme : 3
Manipulation : 4
Apparence : 3

MENTAL
Perception : 2
Intelligence : 3
Astuce : 3

CAPACITES

COMPETENCES
Vigilance :
Athlétisme :
Bagarre :
Esquive :
Empathie : 1
Expression : 2
Intimidation : 1
Commandement : 1
Exp. de la Rue :
Subterfuge : 3

TALENTS
Animaux :
Artisanats :
Etiquette : 4
Conduite : 2
Armes à feu : 1
Mélée : 3
Représentation : 3
Furtivité :
Sécurité :
Survie :

CONNAISSANCES
Erudition : 2
Informatique :
Finances :
Investigation :
Droit :
Linguistique : 3 (Anglais, Italien, Russe)
Médecine :
Occultisme :
Politique : 2
Sciences :

AVANTAGES

HISTORIQUES
Allié(s) :
Mentor :
Contact(s) :
Servant(s) : 1 (son chauffeur goule)
Génération : 6
Ressources : 3
Statut :
Renommée :
Troupeau :
Influence : 3 (graisse la patte pour que la police ferme les yeux sur certaines choses)

DISCIPLINES
Domination : 2
Force d'âme :1
Présence : 3

ATOUTS (A) & HANDICAPS (H)

Sans crocs (H) : Adrian n'a pas de crocs. Lors d'un Baiser, il doit ouvrir une plaie avec quelque chose de tranchant. L'extase est tout de même là lors de la morsure .
Yeux brillants (H) : Ses yeux ont cet aspect spécial des vampires des légendes. Brillants, on les voit dans le noir. Même avec des lentilles ou des lunettes, le défaut n'est pas masqué.
Manducation (A) : Il peut par contre manger et boire comme un humain. Bien sûr tout ressortira au bout d'un moment...
Connaissance de l'ennemi (A) :Comme Thaddeus Carter, un ventrue qui étudie le Sabbat, Adrian en sait long sur la secte et leurs manières.
Régulier de l'Élyséum (A) : Habitué de l'Élyséum. Il sait comment s'y comporter et on sait qui il est.

VERTUS
Conscience : 4
Maitrise de soi : 3
Courage :5

HUMANITE

7

VOLONTE

5

1756, Paris, France.

Un petit cachot aussi humide et froid que celui qu'on décrit dans l'histoire de Bernadette Soubirous. Quelques dizaines d'années d'écart, Adrian est un de ces gamins qui naissent dans la misère totale, le coin le plus sale du monde, le fond du trou, "le fond de l'étang" comme on dit. Tu pleures mon enfant ? Paf une torgnolle dès l'âge de un an, ca calme dès le départ. Bienvenue dans la France miséreuse petit. Mais ne t'inquiète pas, dans plusieurs siècles, ca sera fini tout ca. Enfin on l'espère. En tout cas aujourd'hui, on attend toujours. Adrian Carpentier, né d'une mère allemande et d'un père francais. Miséreux gamin de rue, il se roule dans la poussière du monde, se battant avec les chiens pendant que son père boit dans les relents et que sa mère 'passe' son corps à tout les meuchtons de la ville. Ah ça, il est bien parti dans le vie Adrian ! De quoi horrifier les services sociaux de nos jours mais à l'époque, on vivait durement. Argent qui ne rentrait pas souvent, maladies, le père qui même en ayant vendu sa fille attardée ne réussit pas à s'acheter son litron de vin, le pauvre gosse au noble prénom n'a rien pour l'inciter à avoir confiance en le premier inconnu et ce dès le plus jeune âge.
Or, c'est ce qui arriva. Un de ces soirs où le pauvre garçon fait les poches des nobles qui passent dans la rue, voilà qu'un des "bien culottés" l'attrape par le col au moment où la bourse sortait de la poche de velours. Voilà qu'Adrian, garçon mal nourri mais robuste, surtout à quatorze ans, se retrouve trois têtes plus haut que le sol, tenu par une main étonnament puissante. Et surtout, précisons le bien, UNE seule main. En scrutant le noble, on pouvait voir qu'il n'était pas comme les autres. Regard profond et déterminé, voire presque effrayant de maturité et de savoir. Qui donc est cet étrange personnage, c'est une question qu'Adrian se reposera souvent dans les semaines à venir. Le noble s'est montré étrangement plus docile quand le jeune garçon lui eut déclamé son nom, sur demande bien sûr. "Adrian" avait apparement produit un effet sur le bien culloté. À tel point qu'il lui offrit sa bourse en échange de la promesse de revenir le voir une semaine plus tard, au même endroit. Adrian prit la bourse en marmonnant vite fait une promesse "Croix d'bois croix d'fer, si j'mens, j'm'en va en enfer !". Il aurait pu ne pas aller à cette convocation, garder l'argent sans faire d'histoire. Mais l'autorité étrange que le noble monsieur avait manifesté l'obligeait à s'y rendre. Ca n'était même pas un choix dans son esprit mais une obligation, sans aucun recours.
Adrian se rendit donc la semaine suivante au même endroit, qui cette fois était étrangement brumeux. Le froid le tenaillait déjà que le noble monsieur l'accosta, enveloppé dans une grande cape noire, visage caché sous un chapeau noir et grand avec une belle plume, comme les "grands monsieurs" de la cour. D'une voix suave et pourtant profonde, l'homme s'adressa à Adrian en ces termes :
Mon garçon, votre patronyme m'intrigue beaucoup. Êtes vous de sang royal ou bien tenez vous ce nom d'une gueuse qui connaît les noms de la cour ?
Adrian ne sut que répondre. Qui donc pouvait s'intéresser ainsi à l'histoire des noms ? Il ne put que répondre par un haussement d'épaules et d'un "Ni l'un ni l'autre.". Et de plus, il ne voulait ni prétendre appartenir à une lignée noble, ni insulter sa mère, femme généreuse, que ce soit de corps ou d'esprit. Cette réponse produit un effet notable encore une fois. Le noble s'agitait.
Voilà une réponse digne d'éloges mon garçon ! Ni prétention, ni irrespect, ni mensonge. Voilà des qualités intéressantes ! Vous savez, il est de mon devoir que de chercher les esprits dignes et nobles en ce monde miséreux. Foin de la richesse et du statut, moi et les miens cherchont quelque chose qui vaille vraiment son pesant de noblesse. Voulez-vous me suivre ?
Adrian était à la fois étonné, effrayé et intrigué. Que voulait-donc dire cet homme ? Il n'eut pas le temps de réfléchir car l'homme en question demanda une réponse rapide. L'enfant réfléchit à toute vitesse et la réponse fut oui. Après tout, ca n'était sans doute que pour montrer quelque chose...
Malheureusement, en acceptant de suivre cet homme, Adrian déclencha tout un processus qui fit basculer sa vie jusqu'à la mort. Or il n'était pas question pour le noble que de perdre son protégé. L'Étreinte fut pratiquée, dans les règles de l'art et l'éducation fut faite dans les mêmes règles. Adrian, au bout de dix ans de non-vie, devint un Ventrue à part entière. Il découvrit alors la Camarilla, les règles imposées par la Mascarade, fit la connaissance du Prince de Paris qui lui octroya droit de chasse sur le domaine. Il n'apprit que très tard l'existence du Sabbat, auquel il voua une étrange passion. Le reste de sa non-vie, jusqu'à nos jours de Nuits Ultimes, est consacré à une intense étude de la monstrueuse secte. Ayant rencontré Thaeudus Carter, aussi féru de connaissance sur le Sabbat, Adrian se taille une réputation quant à ses connaissances. À un tel point qu'il fut l'objet de nombreuses enquêtes d'archontes, de princes et de préfets. Adrian masque fort bien ses motivations mais ses recherches sont à la disposition de tous, comme il aime à le répèter. Actuellement, il travaille sur deux choses :
Premièrement, l'écriture d'un livre d'étude du Sabbat qu'il désire mettre à la disposition des jeunes Princes et des chefs de guerre Camaristes. Cela n'est un secret pour personne.
Deuxièmement, il se prépare au retour de son Sire. Cela est au contraire un secret très bien gardé. Le fameux noble des ruelles brumeuses de Paris revient à son infant comme les Antédiluviens semblent revenir à la vie. Les nuits d'Adrian sont comptées et lui seul le sait. Car les traîtres sont une tare dans la lignée de Mitthras...

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